DIERESIS - - - Bleed to Feast

Dieresis, groupuscule secret et rural, sors enfin une démo, que la joie inonde nos coeurs et que leur musique incroyable illumine nos âmes ! Ce groupe est une tuerie. Ces types ont passé des années à travailler dans leur cave, à répéter inlassablement, sans fléchir, (et même le passage de Papaï dans leurs rangs ne les a pas définitivement découragé, chapeau bas!) acquérant la technique, développant un savoir faire précieux pour se lancer dans une des musiques les plus extrêmes et les plus exigeantes qui soit : le putain de brutal death !Après presque une décennie d’efforts, les voilà fin prêt, enchaînant les dates prestigieuses (première partie d’imperial sodomy, ouverture du skull fucked fest l’an dernier...) et laissant un méchant souvenir partout où la providence les guidait . Qu’en est-il donc de cette galette ? Des morceaux brutaux, dans une veine brutal death US dévastatrice, jamais chiant, démontrant une maîtrise technique impitoyable sans sombrer dans la démonstration, des constructions intelligentes, des blasts en veux-tu en voilà, une vois merveilleusement dégueulasse, le death metal ancestral, une ambiance complètement evil qui pue comme le hurlement de terreur de la chair en décomposition, bref tel qu’on voudrais en entendre plus souvent dans nos contrées... Seul soucis : le son, très underground, qui rebutera certainement nombre de néophytes, mais qui surtout frustrera même les amateurs avertis... On se prends à rêver d’entendre un jour ces morceaux avec une production gore et brutale digne d’un Brodequin ou d’un Disgorge mexicain. Mais à voir le potentiel des gaillards ainsi exposé, il ne fait pas de doute que cela viendra, et que ça fera très mal, vu la relative incapacité de la scène française à produire des groupes aussi gore, brutaux et classieux que celui là. Qu’on se le dise, le death brutal de l’est à un nouveau nom : Dieresis ! Dieresis ! Dieresis ! Dieresis ! Mega. Le suceur de bite de besançon...
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